Le Parc de ville fortifiée Kowloon est la base militaire de la dynastie Qing. Après une série d'événements historiques, tels que la concession à l’Empire britannique, la perte du droit de Hong Kong du gouvernement Qing et l'occupation japonaise de la zone, Kowloon Walled City est devenu un nid de problèmes sociaux, comme les crimes, un mauvais environnement etc. Jusqu'en 1984, lorsque la Chine et la Grande-Bretagne a signé sur la Déclaration conjointe, il a été liquidé par le gouvernement gouvernement de Hong Kong, cela a pris effet en 1993. Ensuite, le Kowloon Walled City Park a été construit sur la zone et a été officiellement ouvert au public en 1995. Dans le parc, il y a des petits ponts et l'eau courante, les jardins chinois et de vestiges historiques de Kowloon Walled City.
Qu’arrive-t-il quand, au sein d’une ville, tout un quartier échappe presque totalement au contrôle des autorités?. Les photographies et l’histoire de cette enclave urbaine, dite la «Citadelle», ont toujours fasciné ses contemporains. A son apogée, quelques 35000 habitants s’entassaient dans ce quartier, délimité sur une superficie d’environ 210 mètres sur 120 mètres (soit l’équivalent de deux terrains de football réunis). Ces personnes vivaient, dans des studios exigus entassés les uns au-dessus des autres. Ces derniers se situaient dans des immeubles de 11 à 14 étages, dont la hauteur de construction était imposée par le gouvernement de Hong Kong en raison de la proximité d’un aéroport. Il se raconte que la plupart des habitants de la «Citadelle» partaient travailler dans les usines ou allaient faire des affaires dans la ville de Hong Kong ou sa périphérie. Certains déménageaient dès qu’ils le pouvaient, si bien, qu’en fait, essentiellement les personnes âgées, les hommes et femmes malades résidaient dans ce quartier. Parmi eux, on dénombrait un grand nombre de toxicomanes. La « Ctadelle» manquait de tout système d’égouts et l’approvisionnement en eau se faisait par un réseau de seulement huit conduits géré par la municipalité de Hong Kong. Néanmoins, la petite ville continuait de voir affluer des nouveaux habitants, expulsés de leur logement dans Hong Kong lors des rénovations de la fin des années 1980 et du début des années 1990. Depuis le début de son histoire, les gouvernements chinois et de Hong Kong revendiquaient tous les deux la juridiction sur cette zone d’anarchie, et ils se mirent finalement d’accord pour y établir un parc dont la construction dura de 1994 à 1995.
Au sommet des immeubles, des centaines de personnes vivaient dans des tentes précaires constituées de morceaux d’étoffes ou de cartons. Les habitants jetaient leurs détritus et eaux usées dans les ruelles en contre-bas. On relate que les enfants, livrés à eux-mêmes, jouaient sur les toits. La lumière du jour pénétrait à peine dans le quartier et le bas des immeubles devait être éclairé par des lumières fluorescentes. Jusqu’au début des années 1970, les triades se développèrent dans le quartier. Cette période fut marquée par une série d’interventions policières, conduisant à de nombreuses arrestations et le rejet du crime organisé par les habitants. A la fin des années 1980, cette situation cessa lorsque les autorités chinoises et britanniques décidèrent en commun de faire raser l’ensemble des tours.
Après la cession de l'île de Hong Kong à la Grande-Bretagne en 1842, les autorités chinoises de l’époque établirent un poste militaire et administratif sur la péninsule de Kowloon, à l’endroit même du parc actuel. Sa construction s’acheva en 1847. Entouré d’un mur d’enceinte (détruit par les Japonais à l’époque où ils occupaient la région, pendant la Seconde Guerre mondiale), le lieu fut identifié comme celui de la « Citadelle» et conserve ce nom encore de nos jours. En 1898, suite à la deuxième convention de Pékin, la Grande-Bretagne se fit donner à bail les « Nouveaux Territoires » et les 233 îles alentours, à l'exception de la «Citadelle » qui comptait alors quelques centaines d’habitants. Ne pouvant tolérer cette enclave chinoise au coeur de la région, la Grande-Bretagne attaqua la ville fortifée en 1899. S’en suivit une revendication de son contrôle par les deux parties.
À l’issue de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de la République de Chine s’efforce de faire valoir ses droits sur la petite ville qui voit, au même moment, l’arrivée de milliers de Chinois craignant une expulsion de Hong Kong. Par la suite, les Britanniques tentent sans succès de reprendre le contrôle de la « Citadelle » et d’en expulser ses habitants. Ils finissent par opter pour une attitude de non-intervention. Devenu une zone de non droit, ce minuscule quartier voit sa population croître, sans cesse, jusqu’à atteindre 35000 habitants, les dernières années de son existence. Dans les années 1960, Jackie Pullinger, se rend à Hong Kong afin de venir en aide aux habitants de la « Citadelle ». Son action généreuse permet, d’une part, à de nombreux toxicomanes de renoncer à la drogue et, d’autre part, la conversion au christianisme de centaines de personnes.
Construit sur l’emplacement d’origine du ghetto, le parc de la Citadelle de Kowloon est inauguré en 1995. Peu d’archives, au sein du parc, relate l’existence de l’ancienne petite ville. Outre ses jardins, le lieu abrite l’ancien Yamen (résidence officielle du mandarin) ainsi que quelques œuvres d’art datant de la dynastie des Qing. En 1996, le Yamen et les vestiges de la porte sud sont classés au patrimoine historique du territoire de Hong Kong
Informations pratiques
Située à quelques kilomètres au sud du parc, la péninsule de Tsim Sha Tsui accueille le Centre Culturel de Hong-Kong ainsi que quatre musées intéressants dont celui d’Histoire de Hong Kong, lieu incontournable qui nous dévoile un peu plus l’histoire du territoire.
Chine
Pékin - Xian - Chengdu - Dujiangyan - Leshan - Mont Emei - Pujiang comté - Hong Kong
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